Avant de commencer ...
LIGHT PAINTING
Les élèves ont fait des dessins avec de la lumière ! Oui oui, vous avez bien lu. Ici, pas question d'utiliser de pinceau ni de toile. En effet, la méthode n'est pas très courante.
Réglage de l'appareil :
Pour réussir un light painting, il faut rassembler plusieurs paramètres techniques:
- Une vitesse d'obturation lente, c'est à dire un temps de pose long (10 à 30 secondes). Ainsi l'appareil a le temps de capter le trajet de la lumière ;
- Une petite ouverture : la prise de vue se faisant dans un environnement sombre, il est difficile de faire une mise au point correcte. En fermant le diaphragme, vous augmentez la profondeur de champ ;
- Une sensibilité faible, ISO 100 par exemple.
Accessoires importants :
- Un trépied : à cause de cette vitesse d'obturation lente, le trépied est indispensable. Sur un temps de pose de 20 secondes par exemple, le moindre mouvement de l'appareil photographique rendrait l'image floue.
- Une source lumineuse mobile : lampes de poche par exemple, bougie d’anniversaire qui fait feux d’artifice, écran de téléphone portable, bracelet d’enfants, etc.
Premiers pas
Les élèves doivent réfléchir à la lampe qu'ils veulent utiliser et la forme qu'ils veulent donner à la lumière.
Après avoir effectué le réglage de tous les appareils photo, les élèves s'essaient au light painting.
Premiers coups d'essai :
Deuxième séance
Depuis la dernière séance, les élèves se sont entrainés à faire du light painting chez eux, tentant de réaliser de nouvelles couleurs, de nouvelles formes, … Aujourd'hui, pour leur 2ème et dernière séance de light painting, le groupe met ses idées en commun et laisse libre cours à son imagination, tel de véritables petits artistes :
Battements du coeur, rythme cardiaque, ...
Ondes et gouttes d'eau
Nous utilisons du matériel de chimie : un cristallisoir, une pipette et de l'eau. Nous empruntons une table d'une salle de cours et nous emmenons l'ensemble dans la cours du collège.
Quel bonheur de pouvoir faire la séance à l'extérieur et sous le soleil ! La luminosité est excellente.
Les appareils sont réglés en mode "macro" et certains en mode "sport". Ils sont au plus proches du sujet pour n'utiliser le zoom qu'en partie.
On verse de l'eau en goutte à goutte dans le cristallisoir sur fond blanc.
Sur fond noir et lumière rouge par le dessus qui donne un effet de feu.
Est-ce de la brume ou bien un effet ?
Nous avons décidé de prélever du sirop de menthe pur grâce à la pipette.
Le résultat est somptueux !
Un régale pour les yeux qui n'ont jamais le temps de voir ceci.
macro gouttelettes d'huile
De nouveau nous installons une table dans la cours du collège pour profiter de la lumière du soleil.
Les appareils sont réglés en mode macro et s'approchent au maximum des gouttelettes. Les élèves se stabilisent correctement car tout mouvement devient fatal en mode macro qui se traduirait par un flou de bougé. Les flashs sont proscrits, le but étant de trouver l'orientation adéquate pour que le soleil mette en valeur les gouttes d'huile.
Nous utilisons un cristallisoir d'eau et quelques gouttes d'huile en surface. Nous obtenons des résultats surprenants en fonction de la matière et des couleurs qui sont placées sous le cristallisoir, sans qu'il y ait contact. Par exemple, nous avons placé le cristallisoir au-dessus d'un sac à dos coloré d'un élève, puis d'un foulard, d'un porte-clé, … qui créent le décor.
Ici, on utilise du colorant alimentaire :
Au travers des bulles, on observe les distorsions des mailles du tissus :
Les bulles sont nettes tandis que le fond est flou :
Le meilleur pour la fin :
les gouttelettes d'huile créent un effet miroir car on retrouve dans chacune d'elle l'image de la bague rayée de rouge puis le pote-clé toucan multicolore :